Summary: | "Pour la première fois à l'échelle d'une région, des chercheurs entreprennent de décrire tant le phénomène de la spoliation artistique que les mesures prises pour la protection des collections publiques pendant la Seconde Guerre mondiale. [Aquitaine a en effet servi de lieu de repli à une partie des collections des musées, archives, bibliothèques, trésors d'églises et musées de l'Est de la rance comme a celles des principaux musées des beaux-arts d'Aquitaine. S'appuyant sur des archives de tous horizons, L'Art victime de la guerre met en évidence l'existence d'un réseau de neuf depôts, le plus souvent des châteaux ou de grandes demeures implantés en Gironde ou en Dordogne, éloignés des ouvrages militaires et stratégiques. Mais les collections particulières n'ont que rarement pu bénéficier de ces mesures. tes biens des artistes, collectionneurs et marchands d'art de confession juive, comme ceux des opposants politiques ont etc traques. Si la majorité des spoliations ont eu lieu à Paris, d'autres, concernant de prestigieux ensembles, tels ceux des familles Rothschild, de Paul Rosenberg, de la firme Wildenstein, se sont déroulées en Aquitaine, notamment dans le port de Bordeaux ou dans les coffres de sociétés bancaires. Au terme d'une étude minutieuse, quelques oeuvres sont rattachées pour la première fois à ces sombres événements. En effet, si une majorité des oeuvres spoliées ont pu être restituées à leurs propriétaires 'écumes ou à leurs avants droit dès la fin de la guerre, prés de 2000 oeuvres ont été confiées à la gestion des musées nationaux. Ce sont les MNR (Musées nationaux recupération). 37 d'entre elles ont été déposées dans les musées aquitains (Bordeaux, Libourne, Bergerac, Périgueux, Agen, Pau et Bayonne) et au château des ducs d'Epernon à Cadillac."--P. [4] of cover.
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